LabtoLab @ Bruxelles

 

Du 24 au 29 janvier, PiNG est à Bruxelles à l’occasion de la troisième rencontre du projet LABtoLAB, un cycle itinérant de rencontres co-organisées par des labs européens visant à interroger la relation art/éducation/technologies en confrontant leurs savoirs et compétences. Petit reportage écrit par Irene, volontaire européenne à PiNG, envoyée spéciale à Bruxelles !

Pendant 4 jours, le collectif Constant accueille les espagnols du Medialab-Prado, les hongrois de Kitchen, les nantais de PiNG et d’autres invités de l’univers des labs belges, pour réfléchir autour ses propres pratiques et de la notion des « labs » en général. Des moments d’échange et de partage d’expériences sont au programme suivant la devise du « learning-by-making ». D’autre part, ces rencontres donnent l’opportunité de découvrir la scène locale et de discuter avec d’autres acteurs le rôle des espaces d’apprentissage « intermédiaires » dans un contexte localisé.

Les temps de travail et de visite se sont enchaînés pendant la rencontre. Le premier jour, pour laisser l’occasion aux participants de s’imprégner de l’atmosphère européenne de cette ville, nous avons parcouru le Quartier européen à Bruxelles, un arrondissement qui regroupe différentes institutions symbolisant la construction de l’Europe tels que le Parlement et le Conseil de l’Union européenne, organes qui partagent le pouvoir législatif communautaire.

Grâce aux différentes endroits qui nous ont ouvert leurs portes, nous nous sommes approchés de différentes initiatives locales qui visent aussi à construire des passerelles entre l’art, la technologie et l’éducation : QO2, Imal, OKNO, Bains Connective.. Quelques unes nous ont même hébergé pendant des séances de travail, comme Pianofabriek Arts Lab, une ancienne fabrique de pianos transformée en centre culturel, ou le laboratoire multidisciplinaire FOAM.

Divers sujets on été abordés. Une discussion autour d’ACTA (une proposition de traité international multilatéral concernant les droits de propriété intellectuelle) s’est établie comme une nécessité le premier jour. Avec l’aide de Benjamin Henrion, president du FFII (Foundation for a Free Information Infraestructure) et Félix Tréguer (La Quadrature du Net), nous avons écrit un communiqué en expliquant de quelle manière ce traité peut nous affecter dans notre activité quotidienne.

D’autre part, des moments de brainstorming ont aussi trouvé leur place dans le programme : nous avons dédié une séance à ré-imaginer le passé et le futur de l’éducation informelle, d’ici à 30 ans, à quoi ressemblera notre société ?

Ces rencontres permettent aussi aux labs de présenter des « bêta-projets » en cours, qui cherchent à être partagés et / ou modifiés. Ainsi, le projet Labster, qui cherche à créer une carte interactive avec des histoires individuelles autour de l’univers DIY, à été présenté sous la forme d’un workshop d’écriture par Attila (Kitchen) et Catherine (PiNG). De son côté, Medialab-Prado a présenté un projet autour de l’apprentissage non formel qui prend la forme d’un master DIWO. Un projet anglais appelé The Zero Dollar Laptop a été aussi montré.

À noter : la dernière rencontre du projet LabtoLab aura lieu à Nantes sous la forme de rencontres professionnelles et d’un évènement public du 6 au 10 juin, dates à retenir dès maintenant !

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